Ses parents, Armand Roy et Joséphine Schnoebelen, étaient exploitants agricoles à Eteimbes. Cependant, Arthur a vu le jour à Hecken le 16 novembre 1929. Aîné de la famille, il avait une sœur, Marie-Madeleine, aujourd’hui décédée. Il suit une partie de sa scolarité à Eteimbes puis à Bretten de 1940 à 1943 lors de l’occupation allemande.
À 14 ans, il entre à l’école d’agriculture de Traubach-le-Bas pour se former au métier tout en travaillant dans l’exploitation familiale. Lorsqu’il a 18 ans, il préfère aller travailler à la Chapelle-sous-Rougement, d’abord à la brasserie puis à la fonderie. En 1950, il est appelé au 54e régiment d’artillerie à Lure comme standardiste. C’est pendant son service militaire qu’il fait la connaissance de Marie-Thérèse Jeanmougin, standardiste aux PTT. Les jeunes gens se marient à Eteimbes le 23 mai 1953 et s’installent à Riedisheim.
Une carrière à la SNCF
Ils auront quatre enfants : Alain en 1954 (décédé), deux garçons ; Jacqueline en 1956, deux garçons ; Catherine en 1963, une fille ; Jocelyne en 1966, un garçon et une fille. Six arrière-petits-enfants sont venus agrandir la famille.
En 1953, Arthur entre à la SNCF. Il termine sa carrière comme agent de maîtrise des télécommunications et de l’énergie en 1985. C’est en 1973 qu’il revient s’installer à Eteimbes avec sa famille. Issu d’une famille de musiciens, Arthur rejoint l’Harmonie SNCF. Il joue de plusieurs instruments, mais surtout du baryton. Aujourd’hui, il est encore vice-président de l’Harmonie SNCF et du groupe folklorique Les cigognes d’Alsace, est membre de la Musique de Ballersdorf, chante dans la chorale d’Eteimbes depuis l’âge de 8 ans, est membre de l’association d’histoire de l’aviation de la Seconde Guerre mondiale. Il a été conseiller municipal pendant 31 ans, sacristain et président du conseil de fabrique. Arthur a malheureusement perdu son épouse en 2010.
Yves Conrad, le maire d’Eteimbes, et Michel Calmelat, son adjoint, sont venus le féliciter.